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L'AstuceEN CAS DE CONTACT
AVEC LE CHARABIS

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L' Enquête de Ma Vie Eco, sur le Charabis une plante dangereuse
Par Eric │ Ma Vie Éco®Enquête réactualisé le 12 novembre 2024

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CHARABIS, UNE PLANTE DANGEREUSE

Charabis : cette plante de Dordogne qui brûle la peau comme le soleil. Découvrez les secrets de cette herbe dangereuse qui menace vos balades champêtres !

Notre Enquête

Qu'est-ce que le Charabis ?

Le terme « Charabis » est un nom local utilisé en Dordogne pour désigner une plante qui prospère particulièrement bien dans ce département. Ici, en Périgord, où est née Ma Vie Éco®, cette plante est connue de manière inégale. Cependant, lorsque l'on fait des recherches en ligne, on trouve peu d'informations à son sujet. C'est pourquoi nous souhaitons vous la faire découvrir davantage.

Cette plante est plus connue sous le nom de panais sauvage (Pastinaca sativa). Il s'agit d'une plante herbacée bisannuelle appartenant à la famille des Apiacées, qui regroupe également des espèces telles que le céleri, la carotte et le persil. Bien que son nom évoque le panais cultivé, utilisé en cuisine pour ses qualités gustatives, le panais sauvage possède des caractéristiques bien différentes. En particulier, ses effets sur la santé humaine sont à prendre au sérieux, car la plante peut être toxique lorsqu'elle est manipulée ou ingérée sans précautions.

Le panais sauvage contient des furanocoumarines, des substances photosensibilisantes qui, au contact de la peau et exposées au soleil, peuvent provoquer des dermatites sévères, appelées "phytophotodermatites". Il est donc important d'être vigilant lors de la manipulation de cette plante, notamment lors des balades en pleine nature ou des travaux agricoles.

Le danger est d'autant plus grand qu'on ne ressent aucune douleur sur le moment, et les brûlures, pouvant être du 2ème degré, ne se manifestent qu'après plusieurs heures suivant le contact avec les plantes.

Autrefois, cette plante était également utilisée pour ses propriétés médicinales, notamment en infusion pour traiter certains maux digestifs, mais son usage médicinal est tombé en désuétude à cause de ses risques potentiels. Ainsi, bien qu'elle puisse être intrigante en raison de sa proximité avec le panais cultivé, le Charabis ou panais sauvage est une plante à connaître et à manipuler avec précaution.

Charabis ou Panais sauvage

Où trouve-t-on le Charabis ?

Le Charabis, également appelé Panais sauvage (Pastinaca sativa), est largement répandu en Europe, et en France, il prospère particulièrement bien dans les régions rurales, telles que la Dordogne. Cette plante affectionne les milieux ouverts et ensoleillés. On peut le trouver principalement dans les prairies, sur les bords de routes, les talus, les champs en friche et en bordure de forêts. Il apprécie les sols riches en nutriments, bien drainés, mais peut également pousser dans des sols plus pauvres et rocailleux. Sa capacité d'adaptation lui permet de coloniser diverses zones non cultivées.

Le Charabis se distingue par ses grandes ombelles de fleurs jaunes, qui apparaissent durant l'été, généralement de juin à septembre. Cette plante herbacée, pouvant atteindre une hauteur de 1 à 2 mètres, attire de nombreux insectes pollinisateurs, en particulier les abeilles et les papillons.
 

Le Charabis en Dordogne

Pourquoi le Panais sauvage ou Charabis est-il dangereux ?

Le danger du Panais sauvage (ou Charabis) réside dans la sève de la plante, qui contient des furocoumarines, des composés chimiques aux propriétés photosensibilisantes. Ces substances deviennent particulièrement nocives lorsqu'elles sont exposées à la lumière solaire, en particulier aux rayons ultraviolets un phénomène semblable à celui causé par la berce du Caucase..

Lorsqu'une personne entre en contact avec la sève de la plante et que la zone contaminée est ensuite exposée au soleil, une réaction phototoxique peut se produire. Cette réaction, appelée phytophotodermatite, provoque des brûlures cutanées pouvant aller jusqu'au deuxième degré, accompagnées de cloques, d'irritations sévères et de douleurs intenses. Les symptômes ne sont souvent visibles qu'après plusieurs heures, ce qui retarde parfois la prise de conscience de l'exposition. Les effets peuvent persister pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, rendant le processus de guérison particulièrement long et inconfortable.

Des recherches scientifiques ont montré que les furocoumarines interfèrent directement avec l'ADN des cellules de la peau lorsqu'elles sont activées par la lumière ultraviolette. Ce phénomène entraîne des lésions cellulaires significatives. Dans les cas les plus graves, les zones touchées peuvent présenter des cicatrices permanentes ou des altérations de la pigmentation, comme des taches sombres ou claires, qui peuvent persister sur le long terme. En raison de la gravité des conséquences potentielles, il est fortement recommandé de manipuler cette plante avec précaution, en portant des vêtements de protection et en évitant tout contact avec la peau nue, surtout par temps ensoleillé.

Allergie au Charabis

Que faire en cas de contact avec le Panais sauvage ?

Si vous avez été en contact avec du Panais sauvage, il est essentiel d'agir rapidement pour limiter les effets de la phytophotodermatite (une réaction cutanée déclenchée par l'exposition au soleil après un contact avec la sève de certaines plantes). Voici les étapes à suivre :

  1. Évitez immédiatement toute exposition au soleil
    Dès que vous réalisez que vous avez été en contact avec le Panais sauvage, mettez-vous à l'ombre ou rentrez à l'intérieur. Les rayons ultraviolets du soleil peuvent activer les composés présents dans la sève et provoquer des brûlures sur la peau.

  2. Lavez la zone touchée sans attendre
    Lavez la zone exposée à l'eau tiède avec du savon doux, en veillant à ne pas frotter énergiquement la peau. Le frottement pourrait aggraver l'irritation ou propager la sève. Un lavage rapide permet de limiter l'absorption des toxines. Ensuite, séchez délicatement la zone en la tamponnant avec une serviette propre.

  3. Protégez la peau affectée
    Si vous ne pouvez pas éviter une exposition future au soleil, couvrez la zone touchée avec des vêtements ou appliquez un pansement non adhésif pour la protéger des rayons UV. Assurez-vous que les vêtements sont suffisamment opaques pour bloquer les UV.

  4. Surveillez les symptômes
    Les premiers signes de phytophotodermatite peuvent inclure des rougeurs, des démangeaisons, des cloques ou une sensation de brûlure. Si ces symptômes apparaissent, consultez rapidement un professionnel de santé. En fonction de la gravité, il pourra vous recommander des crèmes à base de corticoïdes pour réduire l'inflammation, ou des antihistaminiques pour soulager les démangeaisons.

  5. Consultez un médecin en cas de symptômes graves
    Si des cloques apparaissent, si la douleur est intense ou si les lésions s'étendent sur une grande surface du corps, il est essentiel de consulter rapidement un médecin. Un traitement médical approprié, notamment des médicaments anti-inflammatoires ou des crèmes topiques spécifiques, peut être nécessaire pour éviter des complications comme l’infection ou la formation de cicatrices.

  6. Évitez l'exposition solaire pendant plusieurs jours
    Même après avoir nettoyé la zone affectée, il est conseillé d'éviter le soleil pendant plusieurs jours, car les effets de la réaction cutanée peuvent se manifester après un certain délai. Une protection solaire stricte est nécessaire pour éviter d'aggraver les lésions.

Puis-je atténuer les effets par moi-même ?

Lorsque l'on entre en contact avec la sève du Panais sauvage (Charabis) et que l'on souhaite minimiser les effets de la phytophotodermatite, il existe quelques remèdes naturels qui peuvent apaiser la peau. Cependant, il est crucial de rappeler que ces solutions ne remplacent pas des soins médicaux appropriés, surtout en cas de réaction sévère.
Il est essentiel de ne pas frotter la zone touchée, car cela pourrait aggraver l'irritation et propager l'éruption cutanée. Il est donc recommandé d'appliquer les remèdes par tamponnement pour limiter les risques.

Voici quelques options naturelles qui peuvent apporter un soulagement :

  1. Aloe Vera
    Le gel d'aloe vera est bien connu pour ses propriétés apaisantes et anti-inflammatoires. Il peut aider à calmer les irritations cutanées et à hydrater la peau après une exposition à la sève du Panais sauvage. Pour l'utiliser, appliquez le gel d'aloe vera pur directement sur la zone affectée plusieurs fois par jour. Cela permettra également d'accélérer la guérison et de limiter les rougeurs.
     
  2. Compresse de Camomille
    La camomille possède des propriétés anti-inflammatoires qui peuvent contribuer à réduire l'inflammation de la peau. Pour préparer une compresse de camomille, faites infuser quelques fleurs de camomille dans de l'eau chaude, laissez refroidir, puis appliquez cette infusion sur la peau à l'aide d'une compresse. Répétez l'opération plusieurs fois par jour pour soulager les symptômes.
     
  3. Calendula
    Le calendula, sous forme de pommade ou d'huile, est reconnu pour ses propriétés cicatrisantes et apaisantes. Il aide à réduire l'inflammation et à accélérer la guérison des tissus cutanés endommagés. Appliquez délicatement une pommade ou de l'huile de calendula sur la zone irritée, en prenant soin de ne pas frotter.
     
  4. Miel
    Le miel, en plus d'être un antiseptique naturel, possède des propriétés apaisantes. Il peut aider à prévenir l'infection des cloques tout en calmant la peau.
    Étalez une fine couche de miel sur la zone affectée, puis couvrez avec une gaze ou un pansement propre. Le miel accélère également la cicatrisation et limite les risques d'infections secondaires.
     
  5. Bicarbonate de Soude
    Le bicarbonate de soude est souvent utilisé pour soulager les irritations cutanées. Bien qu'il ne neutralise pas complètement les furocoumarines présentes dans la sève du Panais sauvage, il peut aider à apaiser les démangeaisons et l'irritation.
    Pour l'utiliser, préparez une pâte en mélangeant du bicarbonate de soude avec un peu d'eau, puis appliquez-la sur la zone touchée.
    Vous pouvez également ajouter du bicarbonate de soude dans un bain tiède pour un soulagement général.
     
  6. Savon d'Alep riche en Huile de Baies de Laurier
    Le savon d'Alep, particulièrement s'il est riche en huile de baies de laurier (HBL), est idéal pour un nettoyage en profondeur de la peau après un contact avec la sève de Panais sauvage.
    L'huile de baies de laurier possède des propriétés antiseptiques et hydratantes qui aident à prévenir les infections tout en apaisant la peau irritée.
    Utilisez ce savon pour éliminer toute trace de sève et bénéficier de ses propriétés apaisantes.

Précautions Importantes   
Bien que ces remèdes naturels puissent apporter un soulagement temporaire, il est primordial de prendre certaines précautions supplémentaires pour éviter d'aggraver la situation :

  • Éviter l'exposition au soleil : Après un contact avec la sève du Panais sauvage, il est crucial de ne pas exposer la zone touchée à la lumière directe du soleil. La phytophotodermatite est une réaction exacerbée par les rayons UV, et l'exposition solaire peut entraîner des lésions cutanées plus graves, telles que des brûlures ou des taches pigmentaires persistantes.

  • Laver rapidement la peau : Dès que possible après le contact, lavez soigneusement la peau avec de l'eau tiède et un savon antiseptique. Cela aidera à éliminer la sève et à réduire le risque de réaction cutanée.

  • Consulter un professionnel de santé : Si la réaction est sévère ou si des symptômes tels que des cloques, une douleur intense ou une inflammation persistante apparaissent, consultez immédiatement un médecin. Une prise en charge médicale peut inclure l'utilisation de crèmes corticostéroïdes ou d'autres traitements adaptés.

Ces remèdes naturels peuvent être utilisés en complément des traitements conventionnels, mais ils ne doivent en aucun cas remplacer l'avis médical, surtout en présence de symptômes graves ou persistants. Il est essentiel de consulter un professionnel de santé pour un diagnostic et un suivi appropriés.

Origine et histoire du Panais sauvage

Le panais sauvage (Pastinaca sativa) est originaire d'Europe et d'Asie occidentale. Il est l'ancêtre du panais cultivé, qui fut autrefois un aliment de base en Europe avant l'introduction de la pomme de terre. Cependant, à la différence de son descendant domestiqué, le panais sauvage n'a jamais été cultivé pour l'alimentation en raison de ses propriétés phototoxiques.

En Dordogne, et dans d'autres régions de France, cette plante est communément appelée "Charabis" dans le langage local, un terme qui rappelle la prudence à adopter face à elle.
Dans les campagnes, les habitants connaissent bien les dangers du panais sauvage et évitent soigneusement de le manipuler sans protection, en raison des risques de brûlures cutanées causées par le contact avec sa sève sous exposition au soleil. Cette notoriété locale témoigne de l'importance de la vigilance envers cette plante, malgré son apparence inoffensive.

Cette variété de plante est souvent appelée à tort « panèu, panau, -aut » en occitan, la langue parlée dans le Midi de la France. En occitan, elle est connue sous divers noms : "escarabic" en languedocien, "escarabin" ou "escarabelha" en Gascogne (où ces termes désignent également le carvi). On la nomme aussi "pastanag(r)a" ou "bastanaga", qui sont également utilisés pour désigner la carotte.

Comment s'en débarrasser ?

Se débarrasser du Panais sauvage (ou Charabis) nécessite une approche méthodique, car la plante est envahissante et sa sève est toxique.
Voici les différentes étapes et précautions pour éliminer cette plante en toute sécurité.

1. Protection personnelle

Avant de manipuler la plante, il est crucial de prendre des précautions pour éviter tout contact avec la sève toxique :
Utilisez des gants épais, des manches longues, un pantalon, des lunettes de protection et un couvre-chef pour éviter tout contact direct avec la peau.
Si possible, effectuez la coupe ou l'arrachage des plantes lorsqu'il n'y a pas de soleil (tôt le matin ou en fin de journée) pour minimiser les risques de réaction avec la lumière UV en cas de contact accidentel avec la sève.

2. Couper ou arracher manuellement

L'option la plus simple pour des petites zones :
Arrachage manuel : Si la plante est encore jeune, vous pouvez l'arracher manuellement avec la racine.
Assurez-vous que toute la racine soit retirée, car la plante peut repousser à partir de la racine si elle n'est pas complètement enlevée.
Coupe avant la floraison : Si la plante a déjà commencé à grandir, il est recommandé de la couper à la base avant qu'elle ne fleurisse et ne produise des graines, afin d'éviter sa propagation.    Utilisez un sécateur ou une faux.

Charabis ou Panais sauvage

3. Tonte régulière

Dans les zones où le Panais sauvage est répandu, une tonte régulière peut réduire sa croissance.
Tondre fréquemment empêche la plante de fleurir et de produire des graines, ce qui limite sa propagation.
Tondez la zone tous les 2 à 3 semaines pendant la saison de croissance (de la fin du printemps à l'automne).
Portez des vêtements de protection, car même la tonte peut projeter des fragments de la plante et de la sève.

4. Utilisation d'herbicides

Si les méthodes mécaniques (coupe et arrachage) ne suffisent pas, vous pouvez envisager l'utilisation d'herbicides :
Utilisez des herbicides systémiques qui ciblent les plantes à larges feuilles, comme ceux à base de glyphosate.
Ces produits pénètrent dans la plante et tuent la racine. Il est recommandé de traiter les plantes avant qu'elles ne fleurissent.
Appliquez l'herbicide directement sur les feuilles avec un pulvérisateur pour limiter l'impact sur les autres plantes environnantes.
Suivez scrupuleusement les recommandations d’utilisation des produits chimiques et évitez de traiter par temps venteux pour éviter la dispersion.

5. Gestion des résidus

Après avoir coupé ou arraché la plante, il est important de gérer les résidus correctement :
Ne mettez pas les restes de Panais sauvage dans le compost, car les graines pourraient se propager.
Brûlez les plantes coupées ou mettez-les dans des sacs scellés pour une élimination appropriée.
Le brûlage est la méthode la plus sûre pour éviter la propagation des graines.

6. Surveillance continue

Le Panais sauvage peut se propager rapidement, il est donc important de continuer à surveiller la zone même après son élimination :
Inspectez la zone régulièrement pour vérifier si de nouvelles pousses apparaissent.
Répétez les opérations d'arrachage ou de tonte dès que vous repérez de nouvelles plantes pour empêcher leur propagation.

Nettoyez bien les outils et vêtements après avoir travaillé dans une zone infestée pour éviter de transporter des graines ailleurs

Le Charabis : Une plante à surveiller

Bien que le Panais sauvage puisse être méconnu de certains, il est important de sensibiliser le public à ses dangers.
Avec la tendance croissante à passer du temps en plein air et à explorer la nature, notamment dans des régions riches en biodiversité comme la Dordogne, les risques de rencontrer cette plante augmentent.
Il est crucial que les randonneurs, les jardiniers et les amateurs de plein air soient informés des précautions à prendre pour éviter des blessures potentiellement graves.

 

Des Plantes Toxiques

Certaines plantes, bien connues ou moins célèbres, peuvent être toxiques pour les personnes photosensibles. Ma Vie Eco vous en présente quatre, mais il en existe bien d'autres.

  1. La Berce du Caucause
    La sève de la berce du Caucase contient des furanocoumarines, des composés chimiques qui, au contact de la peau et sous l'exposition aux rayons UV, provoquent de graves brûlures.
    Ces brûlures peuvent laisser des cicatrices et accroître la sensibilité au soleil pendant plusieurs années.
     
  2. Laurier-rose
    Très répandu dans le sud de la France comme plante ornementale, le laurier-rose est toxique à cause des hétérosides cardiotoniques (glycosides cardiaques) présents dans toute la plante : feuilles, fleurs, graines, tiges et même la sève.
    Ces substances affectent directement le cœur et le système nerveux. Le simple contact avec la plante ou l’ingestion de petites quantités peut entraîner une intoxication grave.
     
  3. Le Figuier
    La sève du figuier, également phototoxique, contient des furanocoumarines.
    Au contact de la peau, surtout en plein soleil, elle peut provoquer irritations, cloques et brûlures, qui peuvent mettre des semaines à guérir.
    La sève blanche, visible lorsque l'on coupe une branche ou un fruit non mûr, est la principale source de danger. Soyez vigilant lors de la taille ou de la récolte.
     
  4. Le Bouton d'Or
    Aussi appelé renoncule, le bouton d'or est une plante commune en France. Bien que sa beauté soit trompeuse, elle contient de la proto-anémonine, irritante pour la peau et les muqueuses.
    Lorsqu'on la mâche ou la manipule, cette substance peut provoquer rougeurs, démangeaisons, cloques, et des sensations de brûlure dans la bouche.
    En cas de contact ou d'ingestion, buvez de l'eau pour diluer les toxines et soulager les irritations. Si des nausées, douleurs abdominales ou vomissements persistent, consultez un médecin.

     
Taches de Rousseur

 En breton, les taches de rousseur sont appelées "pikoù panez"
cela signifie littéralement « taches de panais » cheeky

Conclusion

La sensibilité aux plantes phototoxiques varie grandement d'une personne à l'autre.
Certaines ne réagissent pas du tout, d'autres peuvent avoir une réaction semblable à un coup de soleil, tandis que les personnes photosensibles risquent de développer des cloques pouvant couvrir de grandes surfaces et laisser des cicatrices permanentes.

Le Panais sauvage, ou Charabis, est une plante courante en Dordogne, elle demeure un risque majeur en raison de sa toxicité pour ceux qui ne la connaissent pas bien.
Sa capacité à provoquer des brûlures graves en présence de lumière solaire en fait une plante à traiter avec respect et prudence.
En informant les populations locales, nous minimisons les accidents permettant à chacun de profiter en toute sécurité de la nature sans en subir les conséquences désagréables.

 

Pour aller plus loin • Sources

Phytophotodermatose (pas que le Charabis) • Quand un cocktail au citron vert provoque rougeurs et cloques sur la peau exposée au soleil
Phytophotodermatoses • Université d'Angers
Pastinaca sativa • Une plante toxique
Gouvernement de l’Ontario • Panais sauvage
Agri-Réseau • Le panais sauvage : une mauvaise herbe irritante

 

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